Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

conseil régional ile de france - Page 20

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE TRES METROPOLITAINE

     

    Avec son compte rendu de mandat annuel de Conseil Général, vendredi dernier, Guy Janvier (PS) a entamé avec beaucoup d’avance une semaine qui sera très régionale et départementale pour les élus vanvéens : Les deux conseils régional d’Ile de France et général des Hauts de seine voteront leur budget 2014 vendredi prochain, le premier après une longue session de 3 jours auquel participeront Bernard Gauducheau (UDI) et Marc Lipinski (EELV), le second au cour d’une seule journée juste avant le départ des vacances de Noël,  mais qui  devrait se terminer tard pour Guy Janvier. Entretemps, le conseil communautaire de GPSO se réunira jeudi à la mairie de Boulogne.

    Bernard Gauducheau participait, vendredi dernier à une journée très « métropole » au lendemain du vote à l’assemblée nationale de la création de la Métropole du Grand Paris : Le matin, il siégeait au syndicat d’études de Paris Métropole qui devrait consacrer en janvier une réunion extraordinaire sur son devenir. L’après midi, il participait au Comité stratégique de la Société du Grand Paris où il anime le groupe de travail consacré à la qualité de service du futur Grand Paris Express.

    Un futur élu de Vanves s’est beaucoup démené en coulisses, Jeremy Coste, qui assure le secrétariat de ces groupes de travail auquel ses animateurs ont rendu un  hommage appuyé pour le travail effectué, jusqu’à l’ex-ministre Jean Pierre Fourcade qui anime le groupe de travauil  consacré aux futures gares : un observatoire des quartiers des gares  a d’ailleurs été créé qui devrait réaliser des monographies et définir 2 à 3 ou 4 types de gares selon leur environnement. Le maire de Vanves a insisté sur la création d’un kiosque ou d’un point infos sur le chantier des gares pour pouvoir répondre aux questions des riverains et notamment sur « les problèmes de vibrations » qui les inquiétent beaucoup.     

     

    16 Décembre

    A 19H30 à Boulogne : Assemblée générale de la JCE (Jeune Chambre Economique)  de GPSO. Elle devrait officialiser l’élection de Guillaume Benhamou cmme président de l’antenne vanvéenne de la JCE crée à la Rentrée 2013.  

    Mardi 17 Décembre

    A 19H30 à l’espace Giner : Conférence du ChallengerClub sur « le régime de retraite des chefs d’entreprises » animé pa Mikael Gueviguian. Le Challenger Club accueille des porteurs de projets, créateurs d’entreprises, auto entrepreneurs qui souhaitent être informés et accompagnés par des experts de l’entrepreunariat au cœur d’un réseau à dimension humaine. 

    A 20H30 à l’église Saint Remy : Veillée  de prières pour le père Thirion qui est décédé dans la nuit de Jeudi à Vendredi dernier

    Mercredi 18 Décembre

    A 9H30 au Conseil Régional : Session budgétaire auquel participeront Bernard Gauducheau (UDI) et Marc Lipinski (EELV)

    A 10H à l’église Saint Remy : Obsèques du Pére Thirion

    Jeudi 19 Décembre

    A 9H30 au Conseil Régional : Bernard Gauducheau (UDI) et Marc Lipinski (EELV) participent à la session budgétaire

    A 18H30 à la Mairie de Boulogne : Conseil Communautaire de GPSO

    Vendredi 20 décembre

    A 9H30 au Conseil Régional : Session budgétaire pour Bernard Gauducheau (UDI) et Marc Lipinski (EELV)

    A 9H30 au Conseil Général des Hauts de Seine : Guy Janvier participe à la séance budgétaire

  • LOI SUR LA METROPOLE DU GRAND PARIS : VANVES DEFEND L’INTERCO

    Le Conseil municipal de Vanves devrait voter un vœu ce soir lors de sa réunion (à 19H à l’Hôtel de ville) sur le projet de loi concernant la métropole du Grand Paris dont la seconde lecture devant le sénat commence cet après-midi à 15H. Il s’agit pour le maire  de défendre l’intercommunalité et notamment GPSO mais aussi son rôle car il risque d’être déposéder de tous ces pouvoirs pour devenir un simple maire d’arrondissement, et de ne plus avoir, surtout,  la maîtrise de l’urbanisme et de l’aménagement de sa ville. Il sera très intéresant de scruter le vote de l’opposition ce soir, car au conseil régional, Vendredi dernier, c’est le Front de Gauche/PC qui a présenté un tel vœu soutenu par EELV, l’UMP et l’UDI, le PS votant contre contre avec le PRG et le Parti de Gauche. Ce vœu  souhaitait tout simplement  « que la création d’une nouvelle structure métropolitaine aille de pair avec le renforcement du processus intercommunal. Ces intercommunalités de projet, lieux de coopération et d’élaboration stratégique, doivent être la base même de la construction métropolitaine ».  

     

    Pour la Région « elles constituent une échelle pertinente pour la mise en œuvre de projets et de stratégies de territoire partagés, elles sont des meilleurs leviers pour concrétiser des projets d’aménagement ambitieux » comme le rappelait le rapport de la commission Scénarii pour la Métropole. « L’évolution institutionnelle nécessaire de l’Ile de France ne peut se dispenser d’associer des partenaires aussi essentiels, aux côté de la Région, qui doit voir ses compétences confortées. L’heure est aux avancées concrètes, tout en laissant le temps de trouver la meilleure forme de représentation démocratique des citoyens, la meilleure forme d’association des acteurs locaux, dans une démarche ascendante »… Les écologistes qui ont voté ce vœu, expliquaient « qu’ils militent depuis longtemps pour le renforcement et la généralisation des intercommunalités. Ils souhaitent en faire un échelon central de la démocratie locale à travers l'élection de leurs membres au suffrage universel ».

     

    Dans une tribune paru le 26 Juillet dernier dans le Figaro, les maires des communes de GPSO, dont Bernard Gauducheau,  dénonçaient «  Un retour en arrière qui verrait Paris imposer à la banlieue ses logements sociaux, ses cimetières, ses ordures ménagères, ses entrepôts. Est-il envisageable, au regard des grandes lois de décentralisation qui ont transfiguré notre paysage institutionnel, alors qu'un grand mouvement intercommunal est irréversiblement engagé, et à la veille de l'élection des élus communautaires au suffrage universel, de voir l'acte III de la décentralisation s'ouvrir, à contretemps, sur une recentralisation sans précédent des pouvoirs locaux en Ile-de-France? » et d’ajouter : «  Dans le même ordre d'idée, espérer qu'il soit possible de balayer d'un revers de main dix années d'intercommunalité, portée notamment par les communautés d'agglomération franciliennes, est pour le moins utopique. Celles-ci se sont affirmées comme une modalité d'organisation du niveau communal. Elles sont désormais incontournables dans le paysage local d'IDF de par l'efficacité et l'ampleur du travail mené. Il serait injuste de mépriser ce travail. Il serait absurde de le mettre à bas, surtout si c'est sous couvert d'efficacité ».

     

    Le 20 septembre dernier, la majorité des 132 élus franciliens membres du Syndicat Mixte Paris Métropole (sur 207) présents à Boulogne, votaient un vœu qui dénonçait  ce projet, appelait « à respecter l’identité et le rôle des communes, premier lieu de la démocratie locale », tout en reconnaissant que « l’échelon métropolitain est désormais indispensable pour conforter et développer l’attractivité de l’agglomération parisienne, répondre à la grave crise du logement qu’elle connaît, assurer la solidarité entre les territoires qui la composent, faire face au défi climatique auxquels sont confrontées les grandes métropoles ». Mais, dans le même temps, ils insistaient sur le fait que ses territoires qui « constituent le moteur de son dynamisme et de son développement »  doivent également « continuer à porter les acquis d’une coopération intercommunale, fruit pour nombre d’entre eux, de plus d’une décennie de travail collectif »… « Il s’agit don d’articuler ces deux échelles, métropolitaine et territoriale, dans un modèle original  capable de relever efficacement les défis d’une métropole-monde ». Ils proposaient une démarche progressive et volontaire permettant « de construire la métropole selon une démarche ascendante en s’appuyant sur des territoires pleinement acteurs et responsables (EPCI,  communes…) », « d’achever la carte intercommunale en Ile de France ».

     

    Dans les coulisses de cette réunion, les leaders de Paris Métropole n’avaient pas de mots assez durs vis-à-vis du Parlement et surtout du Sénat expliquant « qu’on a été déçu par le vote du Sénat (qui démolissait) et choqué par le vote de l’assemblée nationale qui reprenait à rebours notre démarche. On nous a reproché de ne pas avoir abouti à un projet. Mais c’était une démarche qui s’appuyait sur les intercommunalités, et il fallait les finaliser même si elles n’étaient pas parfaites ».  En tous les cas, dans cette affaire du Grand Paris, deux camps s’affrontent, selon un observateur bien averti : « D'un côté, les partisans d'un Grand Paris bien net, bien carré, bien dégagé derrière les oreilles, comme l'ont défendu Nicolas Sarkozy (qui a prôné une communauté urbaine dès 2007) ou Philippe Dallier et Claude Bartolone (fusionneurs de départements). De l'autre, les défenseurs d'une politique des petits pas, des rapprochements volontaires, de l'intercommunalité fondée sur le projet. Ceux, en somme, qui ont pris le temps de créer le syndicat mixte d'études Paris Métropole ».

  • LA RENTREE 2013 A VANVES : A MICHELET, LA QUESTION O COMBIEN BRULANTE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS !

    L’actualité politique de la Rentrée a curieusement mis le lycée Michelet sous les projecteurs lorsque  Valérie  Pécresse présidente du groupe UMP au Conseil Régional d’Ile de France s’en est pris à l’exécutif de gauche sur les retards de livraison de chantiers de certains lycées, la baisse des investissements pour les lycées et les places d'internat non réalisées en prenant l’exemple de ce lycée Vanvéen : « Alors que l’éducation et la jeunesse devraient être des priorités pour la région, jean Paul Huchon a laissé les lycées à l’abandon depuis plusieurs années et la situation empire en 2013. Ainsi, 50 lycées franciliens sur 469 dépassent leurs capacités d’accueil. Exemple le plus criant: le lycée Michelet de Vanves compte 316 élèves de trop.  Et l’on constate dans nombre d’établissements, des problèmes de sécurité, de vétusté, d’isolation sonore qui ne permettent pas aux jeunes d’étudier dans de bonnes conditions. Ce qui joue sur le climat régnant dans ces lycées ». Son proviseur reconnaissait lui-même que son lycée était à saturation et devait face à une demande pressante lors de l’entretien accordé au Blog Vanves Au Quotidien. Mais ce problème n’est pas nouveau. Il avait, à cette occasion, parlé des installations sportives de son établissement qui est aussi un sujet d’actualité brûlant à Vanves.  

     

    Occasion de rappeler qu’au moins deux collectivités veillent sur le devenir de Michelet, en dehors de l’Etat et du ministère de l’éducation : « Comme nous sommes une cité scolaire, le collège dépend du conseil général des Hauts de Seine,  le lycée et les classes préparatoires du Conseil Régional Ile de France. Ses deux collectivités se sont engagées financièrement dans cette rénovation des installations sportives  au prorata des effectifs (1/4 pour le département et 3/4 pour la Région). Nous sommes inscrits dans le PPI (Programme Prévisionnel d’Investissement)  2013-23, la décision politiquement parlant de rénover ses installations sportives, ayant été prise. Les dossiers sont instruits par les services compétents sachant que nous sommes actuellement sur l’étude de faisabilité et sur la programmation » indique Patrick Sorin qui ne cache par l’ampleur du dossier : « Cette affaire concerne la rénovation des installations extérieures, la remise aux normes du bloc sportif, gymnases et piscine datant de 1975 qui nous crée beaucoup de soucis.  Dans cette phase de négociation avec les services, il faut se mettre d’accord précisément sur la nature des travaux, qui feront l’objet de chiffrages, d’une planification dans le temps car tout ne se fera pas d’un seul coup, sachant que  nous en aurons pour 5 à 6 et même 7 ans » ajoute t-il. Une réunion de synthèse sur l’opérationnalisation de ce dossier de réhabilitation devrait avoir lieu au cours de ce dernier trimestre 2013.

     

    Parallélement à ce dossier de réhabilitation, il a dû gérer le dossier de l’ouverture de ces équipements sportifs, hors période scolaire, aux sections sportives du Stade de Vanves : « Lorsque je suis arrivé à Michelet, en 2004/05, le dossier des installations sportives était déjà brûlant. Il y avait eu une première démarche, initié à l’époque par le conseil général des Hauts de Seine qui avait alors la maîtrise des opérations assez bizarrement, et qui a renoncé à ce projet. J’ai bien vu qu’entre 2006 et 2009/10, il était devenu de plus en plus compliquée, avec d’ailleurs une nouvelle équipe régionale, de faire avancer les intérêts de Michelet.  Ce conseil régional de gauche qui a en charge maintenant 471 lycées, mais aussi trois académies dont Créteil qui est l’une des plus importantes de France, avait légitimement des priorités différentes, par rapport à des enjeux d’égalité des chances » a-t-il constaté.

     

    Ce qui l’a conduit à  jouer une autre carte : « J’ai commencé par expliquer aux professeurs d’APS qui étaient un peu hostile au départ – « ce sont nos installations, personne n’y touche » -  que cette période était révolue, qu’il fallait s’orienter vers la mutualisation, car les investissements sont très lourds, l’argent ne coule plus à flot au niveau des collectivités territoriales, y compris la Région, malgré un budget très conséquent. Il faut que l’on fasse la démonstration que les euros investis vont profiter au plus grand nombre. Par application de ce principe, je me suis retourné vers le maire de Vanves, dont la ville fera partie des financeurs, en participant à cette rénovation. Et j’ai donné mon accord pour que la mairie de Vanves et ses sections sportives puissent bénéficier des installations sportives le plus possible en dehors du temps scolaire. C’est ce qui a d’ailleurs intéressé la Région, ce qui nous a permis d’emporter le morceau » ne cache t-il pas.

     

    « Il va falloir maintenant que l’on invente des conventions de partenariats car le partage d’installations implique des modalités d’organisations, d’entrées dans l’établissement, de sécurisation, de contrôle, de maintenance ». Des sections du Stade de Vanves, comme la Natation, utilisent déjà ses équipements sportifs, les gymnases, la piscine jusqu’à 22H. Expograph devrait faire entraîner son équipe féminine de football  dés la mi-Septembre… « C’est une utilisation intelligente des deniers publics. En même temps, je suis très attaché à ce qu’on ne touche pas au patrimoine de l’établissement. Cela reste Michelet. Et Michelet met à disposition dans le cadre de conventions librement signés, des ressources » prévient il..